Les techniciens de maintenance de SDI Services assurent le maintien ou la réparation des équipements et des moyens de production afin d’assurer la continuité de l’activité des entreprises industrielles, mais aussi le chauffage des acteurs tertiaires et des organismes publics.
Mais que comprend réellement cette maintenance industrielle ?
Face aux nouvelles technologies et aux installations de plus en plus complexes, l’activité de maintenance s’adapte en continu depuis plusieurs années et retrouve sa place au sein des entreprises comme acteur économique. Les prestataires du secteur sont aussi confrontés à la demande de rapidité et de disponibilité de leurs clients, qui ont besoin d’interventions efficaces et durables pour assurer leurs activités.
Dans chaque organisation, un processus de maintenance est fortement recommandé. Ce processus détermine notamment les missions et les responsabilités des différents acteurs de la fonction maintenance. Ses lignes directrices ont été définies par l’AFNOR en 2002 (Norme volontaire AFNOR X60-000).
La maintenance y est alors définie comme « l’ensemble de toutes les actions techniques administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise ».
Si l’objectif de la maintenance industrielle est d'éviter tout dysfonctionnement ou une anomalie, trois types d’actions peuvent être envisagées par une équipe de maintenance :
La maintenance préventive : c’est-à-dire les actions d’inspection, de contrôle et de visites d’équipements visant à prévenir les défaillances et les pannes éventuelles.
A la suite d’un problème détecté, deux interventions sont possibles :
un dépannage : on parle alors de maintenance curative ou palliative, solutionnant le problème dans l’immédiat
une réparation, soit une maintenance corrective réglant définitivement le problème rencontré
Dans un souci de performance, mieux vaut anticiper toute panne et assurer régulièrement une maintenance préventive. Les coûts de maintenance et de réparation s’en trouvent allégés et les problèmes majeurs sont ainsi évités.
Par ailleurs, une maintenance uniquement curative n’est pas envisageable en présence d’équipements critiques, dont dépend l’activité de l’entreprise. Une réparation tardive entraînera par la suite des conséquences néfastes sur la durée de vie des équipements.
Selon l’âge, la fréquence d’utilisation et l’usure des équipements, un programme ou une gamme de maintenance préventive systématique peut être définie pour chacun d’entre eux. Par exemple :
pour les équipements neufs : suivre le planning de maintenance recommandé par le constructeur.
pour des climatiseurs en locaux professionnels : un entretien annuel au printemps avec l’arrivée des grosses chaleurs sera à prévoir.
pour un système de chauffage : une maintenance préventive au début de l’automne est à envisager avant la remise en route pour l’hiver.
pour une ligne de peinture : cette fois, on prendra davantage en compte les cycles d’utilisation pour envisager une maintenance des différents points critiques.
Une maintenance systématique peut donc facilement être mise en place, permettant d’organiser la production et la présence des équipes en fonction.
La maintenance préventive conditionnelle se basera quant à elle davantage sur l’état des équipements. Une surveillance permanente des machines doit alors être mise en place : contrôle de température, vibrations, puissance, vitesse font l’objet de contrôles réguliers. La maintenance conditionnelle est effectuée pendant le fonctionnement des machines, seulement quand elle est nécessaire. Les arrêts de production sont ainsi limités et les coûts de maintenance diminués. Toutefois, ce type de maintenance demande un contrôle très fréquent.
Une solution de Gestion Technique des Equipements (ou GTC) peut venir compléter le dispositif et permettre une maintenance dite prédictive cette fois.
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